Publié le février 27, 2024
Depuis le 8 décembre 2023, l’ensemble de la filière viticole entre dans une nouvelle ère, celle de la transparence. Vignerons, cavistes, distributeurs… tous vont devoir se conformer aux nouvelles règles d’étiquetage obligeant, entre autres, l’affichage d’une liste d’ingrédients et du tableau nutritionnel. Une révolution à laquelle les acteurs du secteur doivent se préparer !
Nouvel étiquetage du vin : qu’est-ce qui change ?
Le temps de la bouteille de vin à l’étiquette minimaliste est bientôt révolu ! Contrairement à d’autres boissons alcoolisées telles que la bière ou encore le cidre, le vin a toujours constitué l’exception au règlement n°1169/2011 qui impose de fournir des informations sur les denrées alimentaires.
Depuis le 8 décembre 2023, le nouveau règlement 2021/2117 corrige cette exception en apportant plusieurs changements majeurs pour la filière viticole, que ce soit au niveau de l’étiquette physique ou des descriptions présentes sur les sites e-commerce.
Par exemple, lorsqu’un consommateur en magasin scannera avec son smartphone un support électronique (par exemple un QR Code) présent sur sa bouteille de vin, il sera redirigé vers une page avec des informations réglementaires où devront figurer :
- La liste des ingrédients ;
- La valeur énergétique via un tableau nutritionnel ;
- Les substances allergéniques ;
- MAIS aucune information destinée à des fins de vente ou de marketing ne devra être présente
Quels produits sont concernés ?
Tous les vins vendus dans l’Union Européenne produits après le 8 décembre 2023 devront légalement fournir aux consommateurs des informations sur les allergènes, l’énergie, les ingrédients et la nutrition sur leurs étiquettes.
Ainsi, tous les vins produits et étiquetés avant le 08/12/2023 ne sont pas concernés.
Qui cela impactera-t-il ?
Vignerons, producteurs, négociants, cavistes et distributeurs devront appliquer ces nouvelles règles pour commercialiser leurs vins et boissons alcoolisées à base de vin (BABV).
Pourquoi cette démarche est-elle clé pour le secteur ?
Au-delà de l’urgence légale qui force le changement, ces règles répondent également à la demande croissante de transparence exprimée par les consommateurs. Les producteurs et distributeurs sont désormais tenus de fournir un maximum d’informations aux clients pour éclairer au mieux leurs décisions d’achat.
Comment les acteurs de la filière viticole peuvent-ils s’adapter ?
« Les nouvelles règles d’étiquetage exigent un certain nombre d’informations produits et de points de références qu’ils (les vignerons et cavistes) ne peuvent légitimement récolter manuellement » Ghislain Esquerre, CEO d’Equadis, dans une tribune parue dans LSA.
Se digitaliser rapidement et être en conformité
La digitalisation est le grand défi de ce nouveau règlement. Secteur au paysage morcelé, le monde du vin compte autant d’acteurs que de méthodes différentes ; mais toutes se rejoignent sur un point : le manque de données et leur analyse.
Pour les vignerons, la digitalisation de la production est une priorité :
- Améliorer et densifier la collecte de données ;
- Créer plus de points de références pour les consommateurs (ingrédients, valeurs nutritionnelles, allergènes, etc) ;
- S’équiper d’outils digitaux performants comme un PIM pour simplifier la collecte, l’enrichissement et la gestion des données
- Accélérer la diffusion de données conformes et de qualité vers de nombreux réseaux de distribution,
- Faciliter la distribution vers l’export grâce à une gestion multi-langues.
Pour les cavistes, les impératifs se situeront au niveau de la gestion du catalogue :
- Développer une stratégie omnicanale adaptée aux enjeux du secteur et aux besoins des consommateurs ;
- S’équiper d’outils digitaux pour accélérer la collecte et faciliter la gestion d’un plus grand flux de données.
- Améliorer la collecte de données pour les catalogues physiques et digitaux ;
- S’assurer de la diffusion de données structurées et homogènes sur tous ces canaux
Si les vignerons et cavistes auront davantage d’efforts à déployer pour se conformer à ces nouvelles règles, les distributeurs, quant à eux, auront une phase d’adaptation moins exigeante à appréhender. Leur environnement digital étant d’ores et déjà plus adapté aux critères des différentes réglementations liées aux informations sur les denrées alimentaires.
Une période de transition de 2 ans
Afin de déployer les changements nécessaires à la mise en conformité, les professionnels du secteur disposent d’une période de transition de deux ans à compter du 8 décembre 2023.
Une bonne nouvelle qui doit permettre de créer dès maintenant les conditions adéquates à ce besoin croissant de transparence exprimé au travers de cette évolution réglementaire.
Equadis vous accompagne dans cette transition :
Expert du management de la data produit, Equadis suit les évolutions de la réglementation européenne de l’étiquetage des vins. Nous nous adaptons à votre structure, à vos besoins et vos défis pour appréhender du mieux possible cette transition d’ampleur.
Aujourd’hui, Equadis accompagne les plus grands groupes alimentaires et entreprises productrices de vins et spiritueux comme Les Grands Chais de France, Laurent-Perrier, La Martiniquaise-Bardinet ou encore Champagne Taittinger
En tant qu’expert du management de la data produit, notamment dans la filière vins, Equadis a été invité à faire part de son savoir-faire dans les médias :
Nos dernières actualités
-
Equadis dans la presse Les dernières réglementationsEquadis sur le plateau TV de BFM Business au sujet des réglementations sur l’étiquetage du vin
-
Les dernières réglementationsNouvelles réglementations européennes sur le vin : quels impacts pour la filière viticole ?
Publié le décembre 5, 2023
-
Equadis dans la presse Les dernières réglementations[Tribune] L'étiquetage du vin va obliger la filière à se digitaliser
Publié le octobre 13, 2023